Le bruit est fréquemment vécu comme une réelle nuisance, dont se plaint approximativement un Français sur deux. Bruits de voisinage, voisins qui parlent… Les nuisances peuvent être quotidiennes.

 

Heureusement, il est possible de s’en protéger, pour retrouver sa sérénité. L’isolation phonique – à ne pas confondre avec isolement phonique, une solution un peu plus radicale… et nettement moins confortable – de votre logement est une solution. Cette isolation peut protéger à la fois des bruits provenant de l’extérieur (route, passage d’un avion, …) et de l’intérieur, comme les bruits venant d’une pièce attenante, d’autres étages, ou encore des installations comme une chaudière.

 

Bien diagnostiquer les besoins en isolation phonique, en neuf ou en rénovation

 

Dès la construction d’une maison, il est possible, et même très souhaitable, d’anticiper la mise en place de l’isolation phonique.

 

En effet, il est beaucoup plus simple de penser une maison où les bruits gênants seront atténués lors de la conception, que d’insonoriser un logement qui n’a pas été conçu en intégrant la problématique du bruit.

 

Au-delà des choix des matériaux isolants, la structure elle-même de la construction joue un rôle, car les bruits peuvent se propager le long de certains éléments qui les canalisent (barres de métal, etc.). N’hésitez pas à faire appel à un professionnel compétent : vous bénéficierez ainsi d’une bonne insonorisation, efficace année après année.

 

Par transmission dans les matériaux (bruits d’impact) : bruits de pas, frottements de meubles,…

 

Cela signifie qu’il vous faudra déterminer, en fonction de la source du bruit et des caractéristiques de votre logement, les éléments pour lesquels réaliser une isolation phonique. Selon les cas, vous pourrez être en situation de devoir isoler :

  • le toit (combles) ;
  • les plafonds ;
  • les murs extérieurs ;
  • les murs intérieurs ;
  • les portes et fenêtres ;
  • le sol.

Trouver les éléments qui laissent passer ou canalisent le bruit n’est pas toujours intuitif, car les bruits peuvent se transmettre le long de certains éléments, comme les parois verticales, pour rejoindre par exemple un étage inférieur. Un acousticien peut réaliser un diagnostic complet de votre logement, afin de prioriser les éléments à isoler. Son intervention vous assurera par la suite des travaux d’isolation phonique efficaces.

 

Si votre logement est équipé d’anciennes fenêtres, le bruit peut les traverser pour entrer dans votre logement. Différents types de vitrages isolants existent sur le marché : n’hésitez pas à faire appel à un spécialiste, qui saura vous aiguiller dans votre choix, et vous assurer une pose étanche de nouvelles fenêtres, plus performantes. Le classement Acotherm (AC) donne des informations sur l’isolation phonique : AC4 est le plus performant.

 

Des solutions complémentaires pour optimiser l’isolation acoustique

 

Les entrées d’air sont essentielles dans un logement, car elles permettent le renouvellement de l’air. Cependant, le bruit circule facilement là où l’air passe. Une solution d’isolation phonique existe : les entrées d’air acoustiques. Ces systèmes contribueront à vous protéger des bruits extérieurs.

 

Vous disposez d’une pièce trop petite pour effectuer des travaux d’isolation ? Il vous faudra alors peut-être recourir à des astuces pour limiter les nuisances sonores.

 

Si votre sol est en carrelage, que votre maison est récente, vous subissez sûrement une résonance (écho) dans votre logement. Pensez à installer des meubles pour couvrir les murs, des doubles-rideaux épais aux fenêtres, voire du tissu molletonné tendu contre les murs.

 

Vous ne pouvez pas effectuer des travaux d’isolation phonique au niveau de votre parquet ? Une solution provisoire, comme la pose d’une moquette épaisse ou d’un tapis, limitera la transmission sonore.

 

Vous pouvez aussi vous équiper d’électroménager silencieux (réfrigérateur, aspirateur, lave-vaisselle, etc.). Pour cela, vérifiez sur la notice que le niveau sonore, en décibels (dB), n’est pas trop élevé. Par exemple, un lave-linge ne doit pas dépasser 65 dB en phase d’essorage. Vous ne souhaitez pas engager des frais en renouvelant votre équipement ? Vous pouvez alors opter pour des patins anti-vibration, à placer sous l’appareil.