Peut-être avez-vous, comme moi, de vieux pots qui ne vont pas, mais alors pas du tout, avec les couleurs que vous imaginez pour votre terrasse, mais qui vous semblent bien pratiques tout de même.

 

Je n’ai qu’une seule chose à dire : ne les mettez pas de côté dans votre cave ou pire, ne les jetez surtout pas ! Il n’y a rien de plus simple que de remettre ces vieux pots, bacs et jardinières, à votre goût. Il faut juste s’armer d’un peu de patience, car le processus n’est pas des plus courts…

 

Voilà les 5 étapes :

 

1/ Le décapage

 

Évidemment, vous l’aurez deviné, peindre sur un pot sale et plein de mousse ne va pas vous donner de très beaux résultats… et encore moins des résultats durables.

 

Ces pots ont séjourné dehors, ils ont forcément engrangé plusieurs couches de saletés, alors, armez-vous d’une petite brosse métallique et débarrassez-les de toute cette poussière, mousse, bref, de toutes les aspérités.

 

N’hésitez pas à vous protéger de la poussière avec un masque…

 

2/ Le nettoyage

 

Une fois cette étape un peu casse-pied passée, il vous faut terminer le nettoyage de votre pot.

 

Prenez une vieille éponge (avec grattoir), un sot d’eau et un peu de javel que vous dissoudrez dans l’eau, et frottez pour enlever les dernières particules de saleté. Rincez bien à l’eau claire.

 

3/ Le ponçage

 

Cette partie n’est évidemment pas adaptée à vos pots en PVC, mais en revanche, elle est nécessaire si vous avez des pots en ciment ou en bois.

 

Munissez-vous d’une feuille de papier de verre avec un grain adapté à la matière de votre pot (un grain plus fin pour le bois, plus gros pour du ciment) et poncez votre pot jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’aspérités.

 

Faites attention à ne pas râper vos mains, cela arrive plus vite qu’on ne le croit (je parle d’expérience !)…

 

4/ La sous-couche

 

Ne passez jamais directement à la peinture sans avoir enduit votre pot d’une sous-couche ; vous pensez peut-être gagner du temps, mais vous verrez que vous le regretterez vite : la peinture ne s’étalera pas bien, elle ne tiendra pas (surtout sur les matériaux en PVC), et avec le temps elle s’abîmera plus vite… Croyez-moi, c’est une « impatiente » qui vous parle !

 

Vous allez maintenant me demander : dois-je prendre une sous-couche différente pour chacune des matières spécifiques de mes pots (une pour le bois, une autre pour le PVC, etc.) ?

 

Je me suis aussi posé la question, surtout quand j’ai commencé à mettre dans mon panier plus de pots de « sous-couche » que de pots de peinture… J’ai donc pris le parti de n’utiliser qu’un gros pot de sous-couche universelle pour l’extérieur pour tous mes pots, et je suis très contente du résultat (enfin pour l’instant ; l’hiver n’est pas terminé, mais la peinture a l’air de tenir !).

 

Si vous avez beaucoup de surface à peindre, n’hésitez pas à « investir » dans des pinceaux ou rouleaux de qualité, la différence est flagrante (j’en ai moi-même fait le test : un pinceau bas de gamme vous laissera ses poils partout, ce qui n’est pas très esthétique, et en plus il s’abîmera à une vitesse record après les multiples nettoyages).

 

Cinq conseils pour finir avec cette étape :

 

– protégez le sol de votre terrasse : dans la précipitation, n’oubliez pas de poser un plastique, carton, ou tout autre support sous votre pot et tout autour, pour ne pas améliorer l’aspect de vos pots au détriment de celui du sol de votre terrasse…

 

– votre pot doit être bien sec et propre avant la pose de votre sous-couche !

 

– respectez bien le temps de pose indiqué sur le pot ; je sais, attendre 12H que cette satanée sous-couche sèche est assez désagréable, mais là encore, c’est le gage de la qualité ;

 

– n’oubliez pas d’enduire la partie haute à l’intérieur de votre pot (celle qui sera encore visible après avoir rempli le pot de terreau); en général, 10 à 15 cm suffisent;

 

– et surtout, si vous travaillez en extérieur, regardez la météo et renoncez à commencer si on annonce de la pluie pour les prochaines 24H, à moins que vous ne disposiez d’un endroit abrité pour protéger vos pots.

 

Bac avec sa sous-couche

 

5/ La peinture

 

Enfin la partie la plus sympa !

 

Comme pour la sous-couche, j’ai aussi pris des pots de peinture pour extérieur, 3 en 1 (donc adaptés en théorie à toutes les matières).

 

Je n’ai pas hésité à mettre jusqu’à 3 couches pour obtenir le rendu souhaité (ne vous découragez pas lors de la pose de la première couche, le rendu est toujours horrible !).

 

Et bien sûr, pour la pose de la peinture, suivez les mêmes conseils qu’à l’étape 4 ; laissez sécher, et voilà : vos pots sont prêts pour une nouvelle vie !

 

Bac qui revit !

 

Au final, oui, c’est vrai, cela va vous prendre un peu de temps, mais dites-vous que :

 

– vous aurez de jolis pots à votre goût (il y a tellement de teintes de peinture au choix que vous pourrez donner libre cours à votre imagination), pour moins cher que des neufs…

 

– … et de jolis pots qui durent : bien respecter ces 5 étapes vous permettra de ne pas avoir à les repeindre tous les ans, un simple nettoyage de printemps suffira !